L’opposition compte-elle renverser le Président Jovenel Moïse par la violence ?

L’opposition compte-elle renverser le Président Jovenel Moïse par la violence  ?

Si les actes de kidnapping, de tuerie et d’incendies ne sont pas des manoeuvres de déstabilisation politique pour soulever la population contre l’Administration Jovenel Moïse  ;  en revanche, à chaque moment de turbulences politiques ces dernières années, force est de constater une montée vertigineuse de ces actes de violences dans le pays. Et, ironie du sort, des hommes qui se réclament de la (PNH) Police Nationale d’Haïti  (Fantôme 509) participent activement à la destruction des bien publics et privés en ces périodes-là, contrairement à leur devise étant « Protéger et Servir ».

La manifestation du 15 janvier, considérée comme la journée d’une méga-mobilisation visant à renverser le Président Jovenel Moïse du Pouvoir, a été un véritable fiasco pour l’opposition politique. Seulement quelques centaines de personnes ont répondu à l’appel. N’empêche que, n’était-ce la vigilance des forces de l’ordre, ils auraient pu semer la pagaille tout au long du parcours. Ne voulant pas assumer cet échec flagrant, les principaux organisateurs, tels Me André Michel, Nenel Cassy, Youri Latortue et consorts  ont disparu du radar dès le départ.

Une fois de plus, la population rejette le projet inconstitutionnel de la Transition politique prôné depuis quatre ans et qui a engendré le fameux mouvement violent baptisé Pays-Lock, dont la population paie encore ses terribles conséquences économiques.

L’opposition radicale joue sa dernière carte  

Le Dialogue est l’unique voie des leaders de l’opposition politique pour se faire une nouvelle image aux yeux de la population haïtienne afin de se présenter aux prochaines élections sous un autre visage. Car, leur bilan au cours de ces quatre dernières années se résume en des spectacles inédits sur la scène politique  :  Pays-lock, profanation des dates historiques, acte de vandalisme, propagation de matières fécales et intrusion des casseurs dans l’enceinte du Parlement, déstabilisation, obsession pour la Transition..

Frantz Jean-Louis