Haïti-crise : Nouvel ultimatum des policiers du groupe "509 Fanfom" pour la libération de Jean Pascal Alexandre

Haïti-crise : Nouvel ultimatum des policiers du groupe "509 Fanfom" pour la libération de Jean Pascal Alexandre

Des agents de la police nationale du groupe dénommé "509 Fantom" ont à nouveau manifesté avec violences dans les rues de la capitale, lundi pour exiger la libération du policier Jean Pascal Alexandre écroué depuis environ huit (8) mois à la prison civile de Port-au-Prince. Ils ont donné 24 heures au gouvernement pour libérer leur frère d’arme.

Au cours de ce mouvement de protestation, les policiers du groupe "509 Fantom" ont érigé des barricades de pneus enflammés, croisés des véhicules au travers de certaines rues et incendié partiellement le Centre de Réservation et de Livraison de Documents d'Identité (CRLDI) sis à Delmas 31 dans les locaux abritant jadis la Mairie de Delmas. 

Samedi dernier, ils avaient par la force, éxigé et obtenu la libération de cinq (5) policiers de l'Unité Départementale pour le Maintien d'Ordre (UDMO) de l'Ouest été arrêté dans le dossier de l'assassinat de Me Monferrier Dorval parce qu'ayant eu la charge de sécuriser la scène de crime.

Réagissant aux incidents enregistrés ces deux derniers jours, le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Me Rockfeller Vincent, a déploré les actes de violences orchestrées dans le 12 septembre. « Les actes de banditisme mis à profit par les déviants qui tentent de terroriser la population et qui essaient de créer un amalgame dans la revendication de certains policiers", constate le MJSP en rappelant que ces derniers à se démarquer de ces comportements antisociaux et antidémocratiques qui corrodent la stabilité du pays, autant qu'ils fragilisent les efforts de progrès tant individuels que collectifs.

Me Rockfeller Vincent dit croire fermement que la violence ne peut pas être en mode d'expression et qu'elle doit être punie, châtiée et éradiquée par la force de la loi. Le Ministre lance un appel au calme et à la vigilance citoyenne tout en instruisant la Police Nationale d'Haïti et les Parquets compétents à oeuvrer hâtivement pour sanctionner tous fauteurs de troubles.