Fantom 509 : Yanick Joseph promet à Jovenel Moïse de répliquer s’il joue le malin

Fantom 509 : Yanick Joseph promet à Jovenel Moïse de répliquer s’il joue le malin

 Suite à la surprise sortie des policiers faisant partie du mouvement « Fantom 509 » ce vendredi 5 février, où d’autres policiers en service ont tenté de les stopper en leur tirant dessus à bals reels, Yanick Joseph a sorti de son mutisme pour lancer un message clair au chef de l’État : « Ke poun ta kite w monte polisye yo kont pèp la, kont polisye parèy yo, kont manifestan… pou fè djòb sal ou a, PNH la ta pito kraze ».

En colère, l’ancien agent de la PNH devenu militant n’a pas passé par quatre chemins pour parler au nom des policiers, quoiqu’à cette institution elle n y est plus. « Désormais, les agents de la PNH ne se positionneront plus contre les mouvements du peuple. Car, c’est en leur sein qu’ils y sont issus. Au contraire, c’est contre votre gouvernance qu’ils se positionneront, parce qu’ils n’ont nul part d’autre où aller. Ils n’ont qu’une terre : celle d’Haïti… Vous êtes une honte pour la première république noire du monde », a t-elle martelé en furie.

Dans la foulée, la militante en a aussi profité pour donner une réponse claire au locataire du Palais National, sur la récente déclaration qu’il a faite ce vendredi dans la commune de Fort Liberté – chef lieu de la commune de Nord-est. « Nou touye prezidan, nou anprizone prezidan, nou egzile prezidan… Jodi a map ba nou yon leson. Nap resi jwenn yon prezidan ki koke nan gòj nou », a martelé le chef de l’État se prononçant sur la fin de son mandat.

 
Y réagissant, Yanick Joseph a répondu : « Afèm tande wap koke nan gòj nou an, tout sa se bobin. Nou pa ka vale w an gwo moso, nap depacha w pak an pak, epi nap vale w ak kalalou. Pa gen wout pa bwa Jomo. Fek Apredye », a déclaré la militante en colère qui termine son allocution pour prévenir au premier mandataire de la nation qu’il laissera le Palais National la façon qui l’aura plu le mieux. « Nou se dlo. Nou pran fòm resipyan nou ladan l lan. Kòm ou montre w se yon grenn nan bouda, jan w vle ale a, nap fèw ale konsa ».